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Concepts génériques |
Dans le cadre de la Modélisation objet d’un métier en vue de l’informatisation de ce métier, l’Analyste fait abstraction de l’informatique afin de se concentrer sur le métier. (L’informatique n’est qu’un moyen et il ne faut pas en faire une finalité.)
La compétence de l’Analyste est le métier à modéliser. L’Analyste est un Homme du métier.
La modélisation ignore si l’activité est manuelle ou automatique (voire les deux), informatisée, robotisée, mécanisée... La modélisation ignore si les objets sont persistants dans une quelconque base de données.
En plus d’objet, de concept, de méthode et d’activité, un paquet de concepts édifiant des objets génériques sont mis à la disposition de l’Analyste métier :
Le concept se représente ainsi : [référence du concept].
La [méthode] est formulé sous la syntaxe d’une
phrase formelle référence de la méthode :
[objet] référence syntagme activité ([objet] référence) => [objet] référence.
Le [concept] est équivalent au méta-concept édifiant tous les concepts.
Rappel :
La référence d’un concept est un syntagme sémantique commençant par un caractère de l’alphabet en minuscule. Ce syntagme sémantique propre à un concept n’est grammaticalement jamais accordé.
La référence d’une méthode est une phrase formelle.
" syntagme sujet " " syntagme d’activité " " syntagme paramètre "
=> " syntagme résultat "
Le " syntagme d’activité " commence par un verbe à l’infinitif pouvant être suivi d’un qualificatif.
Une méthode n’appartient qu’à un et un seul concept (syntagme sujet).
Tous les objets peuvent édifier des objets qu’ils fixent, reçoivent en paramètre ou retournent en résultat.
Tous les concepts sont fixés par le méta-concept qui les a édifiés.
Tous les objets sont fixés par le concept qui les a édifiés.
La période de vie d’un objet peut être plus au moins détaillée.
La période de vie commence à l’édification de l’objet jusqu’à sa désagrégation. Elle est matérialisée par une (horodate d’édification <=> horodate de désagrégation).
La période de vie d’un objet peut se détailler en une chronologie suivante :
La chronologie de chaque activité permet d’avoir une trace complète de l’évolution du métier et de historique des activités du métier.
Rappel : Une activité est l’édification d’une méthode du concept d’un objet.
Une activité n’est que l’exécution ordonnée d’activités qui la composent.
Une activité désagrège sa période de vie en un paquet de périodes de vie de chacune de ses activités qui la compose. Chaque période de vie de chaque activité est désynchronisée par rapport aux autres périodes de vie des autres activités. Les activités sont simultanées. Une période de vie d’une activité peut se chevaucher une période de vie d’une autre activité.
Deux activités ne peuvent être simultanées que si le résultat de la première activité n’est pas le Sujet ou le paramètre de la seconde activité.
Si les objets sont distribués, leurs activités le sont de même. Le temps nécessaire pour atteindre un objet distant peut ne pas être négligeable.
La période d’exécution d’une activité peut se détailler en une chronologie suivante :
Les objets peuvent être distribués dans plusieurs systèmes objets.
(Rappel : Chaque méta-concept calcule les pointeurs physiques uniques de chacun de ses concepts et de ses objets. Un pointeur d’objet est donc relatif a son méta-concept qui l’a édifié.)
Chaque méta-concept est assimilé à un système distribué. Si un Objet doit fixer un objet distribué dans un autre système, il appartient à un autre méta-concept représentatif du système distribué.
Les primitives de chaque méta-concept peuvent être différentes afin prendre en charge la distribution des objets.
Il est donc très simple de distribuer des concepts dans différents systèmes, voire même de partager des concepts partiellement ou totalement entre plusieurs systèmes.
Pour travailler avec un système distribué totalement ignorant des concepts objets, la référence de chaque objet peut simplifier grandement l’identification des objets (sinon il faut mettre en place des méthodes de rapprochement entre objets de concepts semblables).
(Voir Intercommunication entre les systèmes)
Certaines méthodes de certains concepts sont déléguées à d’autres systèmes.
Le cas le plus fréquent arrive lorsqu’une méthode est informelle ou subjective et doit être prise en charge par un Homme au travers d’une Interface entre l’Homme et la Machine.
Dans ce cas, il faut donner une représentation des objets d’une machine à l’Homme et intégrer les objets et concepts de l’Homme par la machine. L’Homme et la Machine doivent avoir des concepts partagés appelés couramment Objets d’interface ou même simplement Interfaces Homme Machine (IHM). Un individu est assimilé à un système distribué. (Un individu est édifié par l’Homme.)
Dans un système d’information, l’individu est substitué par un profil ou une fonction commune à plusieurs individus. Pour éviter que deux individus ayant un même profil ne sollicitent les mêmes objets il faut leur distribuer des population disjointes d’objets. Certaines méthodes spécifiques à chaque individus filtre les objets (répartition disjointes des activités).
Toutes ces méthodes déléguées sont le plus souvent asynchrones, la disponibilité des objets distribués n’étant jamais garantie à un instant donné. Le besoin d’une activité d’un objet de déléguer une activité se traduit par une sollicitation vers l’objet distribué. C’est ainsi qu’un individu et un groupe d’individus se voient affecter une liste de tâches en attente.
La délégation doit être organisée et sécurisée. Pour ce faire on identifie chaque système externe au travers d’une organisation. Cette organisation définit les droits d’accès partiel ou total à des objets.
Il ne s’agit ici que de définir différents méta-concept ayant une vision partielle du méta-concept du système distant.
Le changement d’un concept fixé par un objet produit une métamorphose de l’Objet. En effet certains objets fixés sont cachés alors que d’autres apparaissent ou réapparaissent. En effet les méthodes visibles sont partiellement ou même totalement différentes.
Cette technique est très utile :
EMail : paulalexandre.luck@free.fr